Je ne croyais jamais rédiger une chronique cinéma dans mon blogue… mais c’est trop à propos pour passer à côté!
On m’a dit qu’on me reconnaissait dans ce film, «Le Stagiaire» (Robert de Niro, Anne Hathaway). Ce qui a été suffisant pour piquer ma curiosité et vivre une belle soirée pyjama et popcorn bien beurré avec mon Martin!
Et effectivement, plusieurs entrepreneurs seront d’accord avec moi, il y avait de quoi là s’identifier… Ok, pas de chauffeur privé ni 220 employés dans l’équipe. Sauf que Jules, dans la trentaine, maman d’une adorable fillette, a démarré il y a 18 mois son entreprise qui vit une forte croissance. Ça c’est incroyablement ressemblant.
Évidemment, c’est Hollywood. Et non, les gars, y’a pas de fusils 🙂 Mais j’ai trouvé que le film illustrait vraiment certains aspects personnels de la vie d’une jeune femme entrepreneure.
Un agenda surchargé, à en oublier de s’asseoir pour manger. Certaines journées qui commencent quand la famille dort (et qui se terminent après que tout le monde dort aussi ;-). Le sentiment de culpabilité de ne pas être une maman/épouse 100% top top. Les situations où on sort visiblement de sa zone de confort, tout en gardant la tête droite, car on sait que c’est ce qu’il faut faire pour grandir. Des journées où on se sent plus vulnérable et où l’avis des autres prend plus d’importance qu’il ne faudrait. L’étrange impression que son cellulaire est une extension naturelle de son corps (ok… ça vaut pour pas mal de monde!)
Et tout ça, nettement compensé par toute la «drive» fournie par la passion de faire ce qu’on aime tant… et tout un sentiment d’accomplissement! D’être libre de ses décisions et maître de sa destinée. De pouvoir choisir d’être des gestionnaires différents, de garder la proximité avec le client et d’être sur le terrain avec son équipe. La reconnaissance des clients satisfaits et la motivation de sa gang à travailler au sein de son entreprise. De pouvoir s’appuyer sur la sagesse d’un mentor qui pose les bonnes questions pour trouver les solutions en soi.
Il manquait selon moi deux aspects essentiels à cette histoire: un pourquoi et une notion temporelle! La Jules qui travaille si fort, qui sacrifie autant, doit nécessairement avoir des raisons pour le faire, et un plan pour, au fil du temps, retrouver son équilibre de vie…
Et voilà, je vous le recommande! Bon cinéma!
Julie
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